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Robert nesta marley
31/01/2006 10:59
En 1944, un quartier-maître des années 50, le capitaine Norval Marley, épousa une jeune noire de 18 ans nommée Cedella Booker. Ils eurent rapidement un fils, Robert Nesta Marley, né à 02H30 le mercredi 6 février 1945, dans la maison de son grand-père Omeria.
Le capitaine ne vit que rarement son fils, malgré l’apport d’une aide financière. A la fin des années 50, Bob Marley et sa mère partirent de St Ann pour le ghetto de Kingston, "Trench Town". Bob passait la plupart de son temps avec son pote Bunny ; et, ensemble, ils allèrent chez Joe Higgs (chanteur connu à Kingston). C’est ainsi qu’ils rencontrèrent Peter McIntosh. En 1962, Bob auditionna pour Leslie Kong, qui prit le jeune chanteur au studio pour enregistre son premier single, Judge Not. Les années suivantes, Bob forma The Wailing Wailers, ensemble avec Peter et Bunny. Les 3 hommes furent introduit chez Clement Dodd, le producteur de la compagnie de disque Coxsone. Avec ce label, The Wailing Wailers sortirent leur premier single, Simmer Down, qui fit grosse sensation en Jamaïque. Et à ce moment là, 3 membres de plus rejoignirent le groupe : Junior Braithwaite, Beverly Kelso et Cherry Smith. The Wailing Wailers commencèrent à enregistrer régulièrement, et sortirent quelques chansons qui établirent le groupe en Jamaïque. Comme Junior, Beverly et Cherry quittèrent le groupe, ce fut un retour au trio original.
A ce moment là, Bob rejoignit sa mère aux USA, pour gagner de l’argent, mais juste après s’être marié à Rita Anderson. En Amérique, il travailla juste pour financer sa musique, et ceci fait, retourna en Jamaïque. A son retour, lui, Bunny et Peter reformèrent le groupe appelé maintenant The Wailers. Le groupe changea en même temps que le style de musique changea en Jamaïque. Ce qui les mis en conflit avec Coxsone Dodd, alors le groupe créa son propre label Wail ‘N’ Soul. Puis ils rencontrèrent Lee Perry, et les Wailers produirent de grandes chansons comme Soul Rebel, Duppy Conqueror, 400 Years et Small Axe. En 1970, Aston "Family Man" Barrett et son frère Carlton rejoignirent les Wailers. Le groupe était, au début des années 70, internationalement connu mais surtout célèbre a travers les Caraïbes. Johnny Nash était accompagné par Bob en 1971 dans sa tourné en Europe. Quand ils furent à Londres, Bob enregistra Reggae On Brodway, pour Cbs Records. Lorsque les Wailers vinrent à Londres pour promouvoir leur single, ils se retrouvèrent coincés là, avec nulle part où aller.
Bob alla au studio d’Island Records, et demanda à voir le patron, Chris Blackwell. Il avait entendu parler des Wailers, et leur offrit de les enregistrer. Le groupe se fit avancé de l’argent, ce qui leur permis de rentrer en Jamaïque et enregistrer leur premier disque pour Island Records. Les Wailers ont accédé aux grandes facilités d’enregistrement ; et pour la première fois, un groupe de reggae pouvait entrer en compétition avec un groupe de rock. L’album fut appelé Catch A Fire et sortit en décembre 1972.
En avril 1973, les Wailers vinrent à Londres et commencèrent une tournée de trois mois en Angleterre. Après être retournés en Jamaïque, Bunny décida de ne plus retourné en tourné avec les Wailers ; il fut remplacé par Joe Higgs. Pendant leur tournée américaine, ils supportèrent même Bruce Springsteen pour un week-end, et plus tard, Sly and The Family Stone pour 17 concerts. Mais après seulement 4 shows, ils furent virés car ils étaient meilleurs que les autres. Le groupe fut abandonné à Las Vegas sans manager ni argent. Ils se débrouillèrent à aller à San Francisco où ils firent un concert live pour la station de radio KSAN-FM. Leur second album, Burnin’, sortit en 1973 ; incluant quelques vieilles chansons comme Duppy Conqueror, Small Axe et Put It On, avec aussi Get Up Stand Up et I Shot The Sheriff.
Au début de l’année 1975, le groupe sortit l’album Natty Dread, qui contenait par exemple Talking Blues, No Woman No Cry et Revolution. Durant cette période, Bunny et Peter quittèrent le groupe pour démarrer une carrière en solo (en tant que Peter Tosh et Bunny Wailer), quand le groupe fut renommé Bob Marley and The Wailers. Bunny et Peter furent remplacés par les I-Threes : Rita Marley, Marcia Griffiths et Judy Mowatt. Pendant un concert de Stevie Wonder pour l’Institut Jamaïcain des aveugles, Bob, Bunny et Peter chantèrent Rude boy. Ce fut la dernière fois que les originaux Wailers Chantaient ensemble.
Rastaman Vibration sortit en 1976 et arriva directement au top des charts anglais et américains. Rat Race, Johnny Was et War furent les quelques chansons qui rendirent cet album célèbre. Bob décida de mettre en place un concert gratuit au Parc des Héros Nationaux de Kingston, le 5 décembre 1976. L’idée de ce concert était de travailler pour la paix parmi les factions militantes de Jamaïque, et de remercier son peuple. Le gouvernement organisa une élection deux semaines après le concert ; ce fut le signal pour recommencer la guerre dans les ghettos. Un homme armé pénétra dans la maison Marley deux jours avant le concert, et tira sur Bob, Rita et quelques uns de leurs amis. Miraculeusement, personne ne fut tué. Bob fut caché dans les collines à "Stawberry Hill", et eut un choix difficile, à savoir s’il devait faire le concert ou pas. Finalement il décida de le faire et ce fut vraiment mémorable ; excepter que ce fut son seul concert en Jamaïque pendant plus d’un an. Bob quitta la Jamaïque juste après le concert, et en 1977, le groupe alla à Londres pour enregistrer Exodus.
Cet album arriva premier en Angleterre et en Allemagne, ainsi que les singles Exodus, Waiting In Vain et Jammin’. Le groupe tourna en Europe avec une semaine de concerts au Rainbow Theatre de Londres. Au début de leur tournée, Bob se blessa au pied durant une partie de foot ; plus tard, un cancer fut diagnostiqué.
En 1978, Bob Marley & The Wailers sortirent Kaya. Deux singles arrivèrent dans les charts : Satisfy My Soul et Is This Love. En avril, le groupe participa au "One Love Peace Concert" en Jamaïque, face au premier ministre Michael Manley et le leader de l’opposition Edward Seaga. Bob réussit à faire en sorte que les deux adversaires politiques se serrent la main sur scène, au nom de Jah Rastafari.
Le 15 juin, Bob reçu la médaille "Third World Peace Medal" pour toutes les délégations africaines des Nations Unies. Bob fit aussitôt sa première visite en Afrique, et alla au Kenya et en Ethiopie. En Ethiopie il commença à travailler sur une chanson, Zimbabwe. Survival sortit en 1979, incluant Zimbabwe, So Much Troubles In The World, Ambush In The Night et Africa Unite parmi les autres tubes. Avec le message de "la survie du peuple noir", l’album fut recouvert de tous les drapeaux des Nations Africaines. Ils furent divisés par un diagramme qui montrait les africains empaquetés comme des sardines dans un bateau d’esclaves en partance pour les Caraïbes.
Au début des années 80, Bob et son groupe s’envolèrent pour le Gabon pour faire leur début en Afrique. C’est là que Bob se rendit compte que son manager, Don Taylor, l’escroquait sur l’argent qu’il gagnait. Bob était tellement en colère qu’il le frappa et le renvoya. Le gouvernement du Zimbabwe invita le groupe à jouer dans leur pays pour la Cérémonie d’Indépendance en avril de la même année. Ce fut un triomphe pour Bob, et peut-être même le meilleur moment de l’année. Le dernier album du groupe fut Uprising, avec Could You Be Loved, Coming In From The Cold, Work et Redemption Song. Le groupe partit en tournée avec un concert à Milan avec plus de 100 000 italiens. Le nouvel album marchait bien, et ils planifièrent une tournée aux States. Bob commença au Madison Square Garden, puis au Stanley Theatre à Pittsburgh, qui sera son dernier ! C’est à ce moment là que le cancer se répandit tout le long de son corps. Avec le traitement du docteur Joseph Isles, Bob vécut plus longtemps qu’il l’espérait. Mais il ne lui restait tout au plus deux semaines à vivre. Il mourut le 11 mai 1981 à l’hôpital à Miami, et fut enterré 10 jours après sa mort au cimetière de Nines Miles. Bob avait 36 ans. So JAH want...
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